Il n'est jamais trop tôt pour se demander ce que l'on fera le 4 juin 2025 (#II - Mai/Juin 2024)
Au compte-gouttes, les programmes arrivent...
La facétieuse image choisie par la Comédie Française pour annoncer, la veille, le décalage d'une semaine de l'ouverture des réservations, pénible exercice annuel d'injustice digitale.
Le Théâtre de la Bastille, qui a changé de direction l'année dernière, parle "d'identités performées" (allez comprendre...) mais je retiens le Antoine et Cléopâtre de Tiago Rodrigues (dont nous allons reparler).
Le théâtre du Ranelagh est spécialisé dans le théâtre familial. Je note la Leçon de piano avec Chopin de Pascal Amoyel, joyeux conteur et pédagogue. J'ai vu ses réjouissantes performances autour de Beethoven et de Liszt. Et je me mords encore les doigts d'avoir raté l'année dernière son spectacle consacré à une des mes idoles, György Cziffra.
L'Odéon
La dernière saison a été un poil décevante avec en point d'orgue inversé Les Emigrants de Lupa. Andromaque restera le meilleur spectacle récent dans ce théâtre qui sut être bien plus séduisant, notamment avec les Gosselin (2666) ou le Richard III mis en scène par Thomas Ostermeier.
- La Mouette, oui car Tchekhov et Braunschweig devraient bien aller ensemble.
- L’Esthétique de la Résistance, vue à la MC Bobigny en novembre dernier, est une purge; le totalitarisme pour les nuls et les naïfs.
- Je me demande s'il ne faut pas redonner sa chance à Caroline Guiela Nguyen. Son Saïgon était très touchant et son Fraternité abominable de niaiserie.
- Brecht a vieilli -son Opéra de quat'sous à la Comédie Française l'année dernière l'a prouvé- mais Julie Duclos est une bonne metteuse en scène. Je ne résisterai pas au plaisir de découvrir enfin Grandeur et misère du IIIe Reich, pièce dont j'entendis parler pour la première fois en terminale et que j'ai du citer dans plusieurs copies.
- Léviathan se tente. Poix et Sagazan ont présenté un Silence radical au Vieux-Colombier. La durée (2h30) m’effraie un peu.
- Feydeau à l'Odéon...Je me méfie. Isabelle Nanty avait réussi une belle mise en scène de L'hôtel du libre-échange à la Comédie Française avec un Christian Hecq survolté. Je crains une version cérébrale, donc caricaturale, non loin des Inconnus.
- Rachid Ouramdane pour ses chorégraphies joyeuses et ludiques.
- Tao Dance Theater: il s'agit là d'une première en France et cette annonce m'illumine.
- Nederlands Dans Theater, certainement un des meilleurs ballets du monde ou le plus désiré si l'on se fie à la vitesse à laquelle les places sont prises, tel les Taylor Swift de l'entrechat.
- Christos Papadopoulos, invité deux fois, ce qui pourrait justifier de le voir au moins une.
- Ballet Monte Carlo pour prolonger ma dynamique Sharon Eyal.
- (LA)HORDE que j'avais ratée au Châtelet en octobre 2023 et que j'irai (ENFIN) voir en face.
- Le suicidé, intriguant, dont le programme dit, tout en contradiction, qu'il s'agit d'une comédie.
- On ne sera jamais Alceste pique ma curiosité avec cette pièce jouée sous le patronage de Louis Jouvet, le Raymond Kopa du théâtre français.
- Les Serge avait reçu un accueil enthousiaste et cette troupe redevient plus fragile, différemment touchante, quand elle se met à chanter.
- La Cerisaie: peut-être qu'un jour, je me lasserai de Tchekhov.
- Bérénice: je me méfie un peu de Louis Cassiers dont Les Démons ressemblaient à du Ivo van Hove outré mais j'ai très envie d'écouter ces comédiens dans la langue de Racine.
PS2: la date des réservations a été décalée d'une semaine, la veille du lancement...Si Eric Ruf pouvait partir avec le directeur informatique.
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